N°11 mai-juin 1953
Prix : 80 Francs
68 pages de format 15 X 24 cm
Dessin 1er plat : E. Cocard
Dessins intérieurs : Micha, Cocard ,Gédé et Rosset
Le logo du 1er plat change encore (c’est la 3ème fois en 11 numéros) et devient « l’Omnibus présente Lectures et Humour » inscrit en haut. L’éditeur, visiblement, cherche à trouver la meilleure accroche.
Ce numéro contient 2 contes signés Sydeney, pseudonyme non reconnu de Frédéric Dard.
Frédéric Dard a bien utilisé de façon certaine en 1945 la signature de Sydeney pour le roman policier La mort silencieuse. Par contre, on ne peut pas lui attribuer la paternité des dix grands textes portant cette signature ainsi que deux autres portant celles de Sydenay et Sideney qui ont été publiés en 1953-54 dans cette revue de la Société d’Editions des Créations Ariane (S.E.C.A.) ainsi que dans Omnia Humour qui n’ont aucun lien avec l’éditeur Jacquier. Frédéric Dard, à qui on avait soumis un de ces textes « Un mort de trop dans ma vie », ne l’a pas reconnu. Par ailleurs, le texte « Une grève d’amour à Bec-le-Bouffigue » qu’on peut lire dans L’Omnibus lectures et Humour n°14 mentionne « un droguiste lisait la Série Noire » et non pas le Fleuve Noir comme l’aurait certainement écrit Frédéric Dard. On reconnait plutôt dans ces textes le style d’écriture et la patte de Carlos d’Aguila. Cependant, comme un doute est toujours permis et que ces textes sont de bonne qualité, vous pourrez les lire dans les fiches correspondantes.
Voici les principaux textes de cette revue:
– Horribles soupçons, un conte de Xavier Salomon
– Le veuf, une nouvelle inédite de Jean Dagueneau
– L’amour ne tient qu’à un fil, un texte de Micha Grdseloff ( se prononce comme ça s’écrit – dit Greselot)
– Pour les beaux yeux d’une femme sans tête, un conte de Sydeney, pseudonyme non reconnu de Frédéric Dard
– Le coin du crime, la chronique du roman policier de Michel Marly
– La mort frappe sans prévenir, un conte policier de Sydeney, pseudonyme non reconnu de Frédéric Dard