Ma sale peau blanche

Genre(s) :

Epoque(s) :

Edition : Fleuve Noir

Dépot légal : 1er trimestre 1958

Imprimeur : Imprimerie Foucault

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C’est le Spécial Police n° 148 commercialisé à l’époque à 240 FRS.
Dessinateur 1er plat: Gourdon
Ma sale peau blanche back

Il existe toujours un moment ou l’individu franchit les limites de sa conscience et laisse agir ses instincts.
Dans l’immensité du Texas embrasé de chaleur, deux êtres tombent profondément épris l’un de l’autre et deviennent victimes de leur différence : lui, Gilles, un jeune Français en voyage, est blanc de peau, elle, Cynthia, qui « ressemble à une divinité barbare, infiniment belle et surprenante », est noire. 
Peu à peu cependant, Gilles devient conscient de n’éprouver pour Cynthia qu’un amour cérébral et se sent incapable de tout contact physique. Il lui revient alors en mémoire une image nauséeuse du temps de son enfance et qu’il avait cru enfouie à jamais : une nichée de rats morts-nés, à la peau noire et rose, douce et froide… comme la peau de Cynthia. 
Sur le point de l’épouser et ne pouvant s’y résoudre, il ne trouve qu’une échappatoire : la tuer. Mais pourquoi devra-t-il la tuer plusieurs fois ?… 
Il fallait toute la maîtrise de Frédéric Dard pour explorer les abysses de la schizophrénie et de ses hallucinations dans un roman ou la passion s’insère habilement dans une atmosphère fantastique.

Igor B. Maslowski, qui a bien aimé ce roman « authentique », y a consacré une critique dans Mystère Magazine n°124 de mai 1958

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