N°12 juillet-août 1953
Prix : 80 Francs
68 pages de format 15 X 24 cm
Dessin 1er plat : non signé, mais probablement Rosset
Dessins intérieurs : Micha, Cocard , Courtois , Rosset, Gédé, A Harvec
Ce numéro contient un conte de Frédéric Dard sous le pseudonyme non reconnu de Sydeney. Frédéric Dard a bien utilisé de façon certaine en 1945 la signature de Sydeney pour le roman policier La mort silencieuse. Par contre, on ne peut pas lui attribuer la paternité des dix grands textes portant cette signature ainsi que deux autres portant celles de Sydenay et Sideney qui ont été publiés en 1953-54 dans cette revue de la Société d’Editions des Créations Ariane (S.E.C.A.) ainsi que dans Omnia Humour qui n’ont aucun lien avec l’éditeur Jacquier. Frédéric Dard, à qui on avait soumis un de ces textes « Un mort de trop dans ma vie », ne l’a pas reconnu. Par ailleurs, le texte « Une grève d’amour à Bec-le-Bouffigue » qu’on peut lire dans L’Omnibus lectures et Humour n°14 mentionne « un droguiste lisait la Série Noire » et non pas le Fleuve Noir comme l’aurait certainement écrit Frédéric Dard. On reconnait plutôt dans ces textes le style d’écriture et la patte de Carlos d’Aguila. Cependant, comme un doute est toujours permis et que ces textes sont de bonne qualité, vous pourrez les lire dans les fiches correspondantes.
Voici les principaux textes de cette revue:
– Irène et le cimetière, un conte de Sydeney, pseudonyme non reconnu de Frédéric Dard
– Brouilles, un récit de Max-André Dazergues
– Le prix de l’amour, un texte de Jean Dagueneau
– Le coin du crime, une chronique du roman policier, par Michel Marly
– Une robe à la mode, un texte de Robert Denizot (en fait Albert Denizot)
– Edouard Prunon, cocu, un conte de Xavier Salomon
– Le masque d’ivoire, une nouvelle de Max-André Dazergues