N°25 du 20 novembre 1948.
20 pages d’un format 32 cm sur 21 cm.
Prix : 20 Francs
Dessinateur 1er plat : D. Bellemin (Bas Reliefs de l’église du Bourget-série Sites et Merveilles de Savoie)
Rédacteur en Chef : Frédéric Dard
La nouvelle formule de cette revue vieille de 28 ans se veut être élégante, solide, instructive et souhaite apporter au lecteur les renseignements utiles concernant le tourisme,le transport et la vie savoyarde sous toutes ses formes. Bref, tout ce qui intéresse les Savoyards, hormis la politique. Cette revue veut demeurer le trait d’union entre les Savoyards de Savoie et les 50000 Savoyards « expatriés » à Lyon, dans le Sud-Est et les colonies.
Elle comporte toujours les rubriques suivantes :
Les Savoyards à Lyon, en France et à l’étranger
Echos, nouvelles et potins
et contient quelques pages de publicité, mais pas trop.
Ce numéro contient un éditorial de Frédéric Dard intitulé « La littérature dans le désespoir ».
Frédéric y proclame que le rôle de la littérature doit être de redonner confiance et espoir au peuple et lui donner envie d’aller de l’avant. Il termine en citant ce grand homme Jean Giraudoux : « Il ne faut pas qu’un homme, lorsqu’il cherche en quoi il a été homme, pense à la guerre. » Et, pour sa part, « il se refuse à admettre que les cloches enthousiastes des armistices sonnent le glas de la grandeur. »
Dans le cadre de cet éditorial, il mentionne une discussion qu’il a eue avec son éditeur et ami René Tavernier à propos de la Belqique qu’il a visitée longuement en 1947. René Tavernier est le directeur des éditions Confluences qui ont publié au 2ème trimestre 1946 La Crève.
On trouve aussi dans ce numéro un encart incitant à l’achat du prochain roman de Frédéric Dard intitulé Batailles sur la route qui paraitra début 1949 et sera imprimé sur les presses de l’Echo de Savoie.
A noter, à titre de curiosité, que le titre mentionné dans cet encart n’est pas correct – Bataille prendra un « s » dans la version finale.