Nouvelles de l’anti-monde

Genre(s) :

Epoque(s) :

Edition : Robert Laffont

Dépot légal : janvier 1962

Imprimeur : Imprimerie SPES

Partager :

Partager sur facebook
Partager sur email

Gros recueil de 424 pages de format 13,7 sur 20 cm
Prix : 15 NF +T.L. (15,45 T.L.I.)

Ce gros recueil préfacé par Jacques Bergier contient 13 nouvelles :
Le miracle
Chute dans l’oubli
La mouche
La dame d’outre nulle part
Récession
Le tigre récalcitrant
L’autre main
Temps mort
La tournée du diable
De fauteuil en déduction
La dernière traversée
Robots pensants
Sortie de secours

George Langelaan a bien existé, mais est considéré comme un prête-nom de Frédéric Dard pour cet ouvrage.
George Langelaan fut espion pendant la seconde guerre mondiale. Il publia en 1950 « Un nommé Langdon », en fait ses mémoires d’agent secret, puis ensuite des nouvelles fantastiques.
Il devint en 1964, pour le compte des éditions Robert Laffont, directeur d’une collection de romans d’espionnage, mais cette collection fut éphémère puisqu’elle s’arrêta en 1965 et ne compta que 34 numéros. Il est probable d’ailleurs que certains des romans de cette collection aient été écrits par Frédéric Dard sous des pseudonymes.
D’après Alexandre Clément qui a publié une étude bien fournie sur ce livre dans « Frédéric Dard, San-Antonio et la littérature d’épouvante » aux Polarophiles Tranquilles, il ne fait aucun doute que ce recueil de 13 nouvelles ait été écrit en collaboration entre George Langelaan et Frédéric Dard. Selon lui, la moitié des idées des nouvelles aurait été amenée par Dard, les nouvelles plus originales du point de vue de la littérature fantastique ou s’appuyant sur des prémisses scientifiques étant sorties du cerveau de Langelaan.
Toujours selon lui, il est un peu étrange de penser que « La mouche », la nouvelle la plus célèbre de Langelaan, est presque certainement une idée originale de Dard. Cependant, il aurait été bien incapable tout seul de lui donner cette connotation pseudo-scientifique.

Curiosité : Frédéric Dard avait publié,  dans le numéro de décembre 1940 de la revue L’ an 40 qu’il dirigeait, une nouvelle intitulée « La mouche », mais dont l’histoire n’a rien à voir avec celle de ce recueil.
Il avait aussi publié dans la revue 7 jours n°80 en 1942 une nouvelle intitulée « Sortie de secours ».
2 titres de nouvelles déjà publiées par Frédéric Dard qui se retrouvent dans ce recueil, ça fait beaucoup, mais ça ne suffit pas à attribuer ce livre à Frédéric Dard.

Ce livre a été réédité chez Marabout en 1966 en 2 formats (Géant et Poche n°252) et aussi dans la collection Science-Fiction.

 

 

 

 

 

 

 

Il a été ensuite réédité aux éditions de l’Arbre Vengeur en 2018 avec une préface de Hubert Prolongeau  dont on trouvera un extrait ci-dessous et qui bat en brèche l’idée que Frédéric Dard ait écrit ce livre sous prête-nom.

Vous aimerez peut-être :