Le bourreau pleure

Genre(s) :

Epoque(s) :

Edition : Fleuve Noir

Dépot légal : 4ème trimestre 1956

Imprimeur : Imprimerie Foucault

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C’est le Spécial Police n° 109 commercialisé à l’époque au prix de 225 FRS
Dessinateur 1er plat: Gourdon
le bourreau pleure

Ce roman est inspiré d’un fait divers authentique. Ce roman très court (178 pages) mais très prenant a reçu le Grand prix de la littérature policière en 1957.

Daniel Mermet, artiste peintre, séjourne en Espagne, dans les environs de Barcelone, afin d’y passer quelques jours de vacances. Un soir, alors qu’il rentre à son hôtel, il renverse une jeune femme d’une incroyable beauté. A la suite de l’accident, celle-ci est totalement amnésique. Daniel l’interroge pour savoir qui elle est, tente de lui faire recouvrer la mémoire, puis, peu à peu, s’éprend d’elle. La jeune femme tombe également amoureuse de lui, et se pose alors, de plus en plus, la question de son identité, d’autant qu’elle n’a aucun papier sur elle…

Daniel, éperdument amoureux d’elle, décide alors d’enquêter sur sa bien aimée pour reconstituer son passé, d’autant que son œil d’artiste peintre a perçu une étrange lueur dans le regard de la jeune femme lorsqu’il en a fait le portrait. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser au roman « Le portrait de Dorian Gray » d’Oscar Wilde, même si les 2 romans n’ont rien à voir l’un avec l’autre.

Que cache-t-elle ? Quelle était sa vie avant l’accident ? Qui est-elle et que venait-elle faire à Barcelone munie de son seul violon ?

Ecrit à la première personne, le roman nous tient en haleine de bout en bout. Frédéric Dard a suffisamment de talent pour nous happer avec un récit tout à la fois simple, mais au combien captivant. Derrière une histoire d’amour proche de la petite bluette (au départ), il construit savamment un roman noir, et distille, ça et là, juste ce qu’il faut d’horreur et d’intrigue pour nous subjuguer ! Plus que du talent, c’est du beau style.

Je vais m’abstenir de vous révéler la chute de ce polar, ce serait très maladroit de ma part, et le charme serait rompu ! Disons seulement que c’est un roman fascinant et cruel qui se lit d’une seule traite, et qu’après l’avoir refermé on éprouve le besoin de le feuilleter à nouveau pour en redécouvrir les tortueux rouages !                                                                                                                                                                                                                                                                           Extrait du blog de Foxy Lady

Une critique positive de ce roman, signée Igor B. Maslowski, est parue dans Mystère Magazine n°109 de février 1957.

Une réédition a été faite à l’occasion de l’attribution du Grand Prix de Littérature Policière 1957 à Frédéric Dard pour ce roman. Cette réédition avec un Dépôt Légal au 4 ème trimestre 1957 a été imprimé sur les presses de l’ Imprimerie Commerciale d’ Yvetot et a été commercialisée au même prix que l’édition originale à 225 FRS. On y annonce au dernier plat que l’adaptation cinéma est en cours de réalisation.

L’adaptation aura bien lieu en 1981 sous la forme d’un téléfilm réalisé par Abder Isker.

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