Ce roman fait partie de la Collection Espionnage sous le n° 241 et a été commercialisé à l’époque au prix de 2,40 NF. Le 1er plat est illustré par Gourdon.
Frédéric Charles (Dard) se démarque des romans d’espionnage des années 60 où l’intrigue repose sur l’information la plus précise, la plus fine et la plus convaincante possible. Ici, dans « Les figurants de la peur », le ton est donné dès le départ car Frédéric prévient tout au début: « Les personnages de ce roman sont purement imaginaires et fictifs. »
Ce roman se situe nettement dans la continuité des 4 précédents: Dernière mission, La mort est leur affaire, La personne en question et Brigade de la peur .
Les figurants de la peur raconte une affaire de terrorisme international qui a pour cadre les Etats-Unis et se déroule dans une ambiance et sur un rythme de roman noir.
L’originalité première de Frédéric Charles (Dard) repose sur le fait qu’il nous présente le récit du point de vue quasi exclusif du héros négatif, personnage au demeurant inclassable même si l’auteur condescend une fois ou deux à l’affubler du nom d' »espion ». On pourrait songer à certains récits de coups fumants, imaginés par de géniaux criminels de la « Série Noire », si ces coups fumants ne faisaient pâle figure à coté du projet d’attentat ourdi par le héros, ouvragé comme un verre de Venise et dont l’aboutissement semble se jouer de tous les obstacles successivement surgis et surmontés.
Extraits de la préface rédigée par Juliette Raabe dans mes « Espionnages » 2, quatuor Fleuve Noir publié en mai 1992.
Ce roman est l’un des quatre faisant partie de la compilation « Mes espionnages T2 » paru au 2ème trimestre 1976.