Ce livre fait partie de la Collection Espionnage du Fleuve Noir sous le n° 392 et a été commercialisé à l’époque au prix de 2,40 NF + TL. Le 1er plat a té illustré par Gourdon.
Frédéric Charles (Dard) se démarque des romans d’espionnage des années 60 où l’intrigue repose sur l’information la plus précise, la plus fine et la plus convaincante possible. Ici, dans « La mort en laisse », le ton est donné dans l’avertissement au lecteur qui annonce: « Une partie de l’action de ce livre se situe dans un pays imaginaire dont le nom a été inventé de toutes pièces. Il serait vain de le chercher sur la carte. De même qu’il serait vain de vouloir découvrir une analogie entre les personnages de ce livre et des personnages de l’actualité.
Ceci n’est qu’une histoire imaginaire et pour employer la formule consacrée: toute ressemblance avec des personnes ou des pays existant ou ayant existé ne serait qu’une coïncidence. »
Nous voici, avec cet ouvrage, projetés dans un roman d’aventures dont les rebondissements nous amèneront à cette dimension exotique qui est l’une des composantes du roman d’espionnage classique, au coeur d’un pays « imaginaire » d’Arabie.
Certains personnages constituent, comme l’agent Burks, des caricatures au burin et certaines scènes, dans leur atrocité, comme la torture du pied frit ou de la main dévorée par les fourmis peuvent quelque part toucher au rire par le biais du Grand-Guignol.
Extraits de la préface rédigée par Juliette Raabe dans mes « Espionnages » 2, quatuor Fleuve Noir publié en mai 1992.
Igor B. Maslowski a rédigé une critique de ce roman dans Mystère Magazine n°195.
Ce roman est l’un des quatre faisant partie de la compilation « Mes espionnages T2 » paru au 2ème trimestre 1976.