Fleuve noir Spécial Police n°216
Prix : 240 F. – 2,40 N.F.
Dessinateur 1er plat : Michel Gourdon
Dédicace : A mon cher Albert PREJEAN.
En toute amitié.
S.-A.
Vacances peinardes sur la Côte… Boîte de nuit dans la pinède… Une frangine de vingt berges dans mes bras…
Et voilà que ça démarre… Un ancien pote à moi vient se faire rectifier à mon nez et à ma barbe… Un Bérurier beurré qui se radine… Un nouveau meurtre…
Finie ma belle tranquillité… Décidément, j’attire l’embrouille comme le sirop attire les guêpes !
On n’attire pas les mouches avec du vinaigre.
Quand le plus chic commissaire de France se prélasse sur la riviera, il ne peut que se passer quelque chose de réjouissant pour lui. Comme cette sirène qui passe sous son nez, telle une naïade sortie de l’onde et qui frétille. SANA ne peut rester de marbre. S’il savait en aguichant la gueuse dans quelle aventure il s’engage. Ca dézingue à tout va, du petit musico, à la fille d’un riche armateur grec , Bitakis, rien que ça. Sana se doit de trouver l’auteur de ces macchabées. Ouf, Béru vient de Pantruche pour l’aider. Evidemment Sana démêlera l’écheveau et fera mouche. Le récit s’illustre de scènes grotesques et hilarantes. Imaginez Béru sortir de l’eau en caleçon acheté aux soldes. Des phrases Antonionesques » Je m’engage dans l’escalier, cela vaut mieux que comme savonnette dans une léproserie « . Un bon petit moment de détente, mais loin d’être le meilleur du maestro. Il faut dire qu’il fut écrit en 1960. Il n’y a qu’un jeu de mots par page et pas toujours les meilleurs. On est habitué à mieux. Mais le maître a le droit de s’essouffler de temps en temps, nous savons qu’il va rebondir et nous offrir le meilleur.
Critique d’Hexagone le 22 février 2009