Bonnefontaine, un paisible village d’éleveurs situé sur les hauteurs de Fribourg, en Suisse alémanique, dans le comté de Gruyère. « Je me suis établi dans le comté de Gruyère. Chacun fait son trou où il peut », affirmait Frédéric, amateur de calembours.
Au centre du village, une fontaine offerte par Frédéric Dard agrémente la place qui porte son nom. A deux pas de là, le chalet cossu de Frédéric Dard, «L’Eau vive», ferme du XVIIIe siècle entourée de pâturages, témoigne du destin de cet homme de coeur, profondément ancré dans sa région. Quand il acheta cette ferme du XVIIIe siècle, elle était en ruine. Il mit deux ans à la transformer en chalet. C’est ici, dans sa chambre en bois peint, que l’auteur travailla sur une centaine d’œuvres. « Lorsque j’étais petite, j’adorais écouter papa taper à la machine », se souvient sa fille, Joséphine. Frédéric Dard, à raison de quatre romans par an, s’imposait une discipline stricte, dont sa famille pâtissait parfois. Il avait besoin de silence. Ni disques ni radio
Après sa mort en 2000, sa famille a conservé la ferme en l’état.
Sa fille Joséphine y a maintenant établi un centre de thérapie « Mieux être – Mieux vivre ».
Un grand merci à Jean-Pierre Nadaud et Eric Bouhier qui m’ont signalé l’existence de cette carte postale