Collection SA n°129
Illustrateur 1er plat : Photo VLOO – Catelein
Dédicace : A Suzanne Beaufils, en souvenir de
tout, avec ma tendresse.
S.-A.
Commençons par la quatrième de couverture !
Oui, je change la forme de mon article, et alors, c’est mon blog, je fais ce que je veux !
Attention !
Ceci est un événement !
Le San-Antonio le plus copieux depuis la « Comédie humaine » de Balzac !
Le vacarme que tu entends, en provenance de la rue, c’est la Metrogolvinge et la Paramoule qui se flanquent sur la gueule pour m’acquérir les droits cinématographiques.
Quand t’auras lu l’œuvre, tu ne dormiras plus avant la prochaine conférence de presse de Canuet.
Tes cellules auront beau sucrer les fraises, jamais tu n’oublieras cette chose magistrale, voire foutrale. En achetant ce book, crois-moi, c’est pas une dépense que tu engages, mais un placement que tu fais.
Si tu laisses ça en héritage à tes chiares, tu pourras clamser la tête haute : y aura une trace de ton passage en ce monde.
Tu comprendras donc qu’exceptionnellement, je te tutoie et qu’à œuvre différente, avis de lecture différent.
Comme l’auteur de cette œuvre mirifique s’auto-promotionne merveilleusement, je me dis qu’il n’a pas besoin que j’en rajoute. Néanmoins, d’autres en ont parlé mieux que moi, dont un sur ce même blog qui plus est. Je te renvoie donc vers l’élève le plus assidu du maître que je nomme Samuel Sutra et son article.
J’en profite pour m’excuser auprès de toi pour avoir pu croire qu’on puisse traduire l’œuvre San-Antonienne… non, mais n’importe quoi ! Mais comment aurai-je pu savoir ?
(pour toi qui sais pas de quoi j’cause : Les « Chinoiseries » de Sutra ! )
Bon ! Ça m’a fait quoi de lire mon premier San-Antonio ?
Tout d’abord, je me demande pourquoi toi qui es prof de littérature au lycée, tu nous fais pas découvrir ça. Y a tout dans ce bouquin !
J’ai lu un polar de grande qualité, avec une intrigue fouillée, chiadée si j’puis rajouter. Le fond n’est pas qu’une excuse à la forme, oh que non !
Et la forme ? Comment réussit-il ce jonglage infernal entre deux types de narration ? Comment maintient-il le suspens en y glissant des « boutadaises » (mot que je viens d’inventer parce que j’ai envie. Mélange de boutade et de fadaise, je fais c’que j’veux, j’ai dit !) ? J’te jure il est méga fort !
Il m’a fait flipper, il m’a fait mouiller l’œil (hey ! On ne s’égare pas, j’ai dit l’œil !) et mortecouille, qu’est-ce que j’ai ri ! J’ai ri gutturalement, bruyamment, à gorge déployée !
Je me rends compte qu’au final de ce modeste article, tu ne sais rien du contenu … et ben, t’as qu’à le lire tiens !
Allez, je te laisse mirer tranquillement les articles de Mr Sutra cités précédemment, après tu iras t’acheter « Le casse de l’oncle Tom » parce que tout simplement, c’est une tuerie et moi, j’attends sagement que tu me donnes un autre titre à lire (là je te cause pas à toi mais bien à toi ! Oh ! Faut suivre un peu !).
Blog : Au pouvoir des mots 08 mai 2013