188 pages de format 11 sur 18
Photo 1er plat : Léo Aarons
Ce livre est le premier épisode des aventures du janissaire Sam Clitonio qui en comptera cinq (les deux premiers dans la collection de la sulfureuse Régine Deforges et les trois derniers dans la collection tout aussi sulfureuse de Jacques de Saint-Paul).
Ce premier épisode est sous-titré « Accrocs sur la Crau ».
L’auteur qui signe d’un pseudonyme André Navlis s’appelle en réalité Alain d’Ubrieu né en 1947 à Avignon. C’est un écrivain engagé dans les années 1980 dans la constitution de comités de prisonniers alors qu’il purge une peine de dix années de prison.
On voit bien le clin d’œil aux aventures du commissaire San-Antonio, mais ce roman n’a rien à voir avec un roman policier, on n’y trouve que de l’érotisme débridé et torride à presque chaque page.
André Navlis est bien familier de l’œuvre de San-Antonio et on retrouve ici et là des phrases ou des paragraphes entiers qu’aurait pu écrire Frédéric Dard.
Comme Frédéric Dard, André Navlis fait souvent référence dans son récit à des auteurs célèbres comme par exemple Alain Robbe-Grillet, Jean Cau « le prophète » , Alphonse Boudard, Michel Droit – « Un vache d’ange passe, comme dirait Michel Droit, le prince de la métaphore » ou encore Michel Foucault » entre Marlowe et moi, il y a le même abime que de Georges Marchais à Michel Foucault ».
On y trouve aussi des jeux de mots à la San-Antonio : « J’ai une santé Deferre », « Queue nous importe », « L’hagarde meurt, mais ne se rend pas », « La fleur du male », » Quand l’adulte erre », « Vibre, oh ma sœur ! … ».
Frédéric Dard est nommément cité à deux reprises :
Voir aussi :
Episode 2 : Attentat aux bonnes soeurs
Episode 3 : Afrique à fric
Episode 4 : La môme Angora
Episode 5 : Croisière blanche