186 pages de format 11 sur 18
Photo Patrick Magaud
La môme Angora est le quatrième épisode des aventures du janissaire Sam Clitonio qui en comptera cinq (les deux premiers dans la collection de la sulfureuse Régine Deforges et les trois derniers dans la collection tout aussi sulfureuse de Jacques de Saint-Paul).
L’auteur qui signe d’un pseudonyme André Navlis s’appelle en réalité Alain d’Ubrieu né en 1947 à Avignon. C’est un écrivain engagé dans les années 1980 dans la constitution de comités de prisonniers alors qu’il purge une peine de dix années de prison.
On voit bien le clin d’œil aux aventures du commissaire San-Antonio, mais ce roman n’a rien à voir avec un roman policier, on n’y trouve que de l’érotisme débridé et torride à presque chaque page.
André Navlis est bien familier de l’œuvre de San-Antonio et on retrouve ici et là,une allusion à des personnages de San-Antonio ou bien des phrases qu’aurait pu écrire Frédéric Dard, qui aimait les jeux de mots et détourner des auteurs célèbres.
En voici des exemples :
Page 61 : un détraqué dans ton genre, ça pourrait calcer la Berthe à Béru !…
La gravosse nous écoutait avec des yeux plus brillants que Guy d’Escarres, ce qui n’était pas une mince performance.
Page 62 : Vous êtes le phénix des hôtes de ces bars
Page65 : – du plus beau zani. .. C’est comme ça qu’on appelle la pendule des mâles, en Italie. Et vous savez pourquoi ?… Parce que entre les pattes pend zani…
Voir aussi :
Episode 1 : Accrocs sur la Crau
Episode 2 : Attentat aux bonnes soeurs
Episode 3 : Afrique à fric
Episode 5 : Croisière blanche