Maman, les petits bateaux…

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Edition : Fleuve Noir

Dépot légal : 1er trimestre 1975

Imprimeur : Imprimerie Bussière, Saint Amand

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Collection S.A. 33 (n°86 par chronologie)Maman, les petits bateaux back
Illustrateur 1er plat : Photo VLOO – DE SAUVERZAC

Citation : Maman, les p’tits bateaux
Qui vont sur l’eau
Ont-ils des jambes ?
(Chanson connue)

L’Italie, y a pas à dire, ça pousse au guilledou. Voyez San-Antonio, commissaire en goguette, promener sa souris en calèche à travers tout Palerme. Quand, en plus, la demoiselle vient d’outre-Rhin, ça permet de pratiquer une langue nouvelle…
Une rafale de mitraillette plus tard, on poursuit les festivités sur le Thermos – la croisière qui s’amuse. À bord, on tangue sous les souris bien roulées (si elles en avaient, gros bêta, on marcherait pas), sauf qu’une organisation internationale menace de faire sauter le bâtiment…
Mais quand San-Antonio est sur un bateau, y a que les pépées qui tombent (et pas à l’eau).

La croisière s’amuse.

Notre bon Sanatonio et son compère Béru se retrouvent sur un barlu en pleine Méditerrannée. Affairés à surveiller un couple de suspects. Puis, à bord, des gens passent de vie à trépas et une menace d’attentat est revendiquée par un groupe obscur.
Il faut beaucoup de sagacité à Sana pour mener une enquête difficile mais dans ses cordes.
Notre bon Sana fait la connaissance de pas mal de dames sur le rafiot, il en entreprend un grand nombre, en fait au moins une à chaque chapitre. C’est donc un Sana particulièrement chaud. Les tracas intestinaux de l’inspecteur Pastaga m’ont littéralement fait plier de rire, j’ai du poser le bouquin.
Un bon exemple de ce qu’a pu produire d’excellentissime le père Dard.
Critique d’Hexagone le 18 mai 2011

Vous connaissez San-Antonio ?! Le moindre jupon le met en émoi ! Et la présence sur le paquebot Le Thermos d’une pléiade de sirènes fait que sa mission top secrète vire aux olympiades du sexe ! Il va même manquer d’y laisser sa peau.
Embarqué à Palerme alors que l’Enflure est déjà sur le bateau, San-Antonio connait, au sens biblique du terme, la belle Yuchi lors d’une visite de la ville. Grâce à leurs galipettes, ils échappent de peu à une mort brutale par balle ! Lequel des deux était visé ? Là est la question ! S’ensuit au cours du roman une suite de morts plus ou moins violentes : un immeuble qui explose, un homo égorgé, un accident de tir aux pigeons d’argile, un coup de sabre qui embroche une dame et San-Antonio d’un seul coup et une attaque d’un commando pour le moins étrange. Que de sang durant cette croisière ! Mais pour se délasser entre deux assassinats San-Antonio ainsi que le Gravos se retrouvent jusqu’à plusieurs fois par jour au septième ciel ! Les vacancières court vêtues ont pour le moins la cuisse hospitalière !
Vous me direz : « Mouais un roman où le sang coule à flot comme la mer sur laquelle le bateau vogue et des parties de jambes en l’air y a rien d’exaltant ! ». Fi de cela, bien au contraire. Le talent littéraire et la verve de San-Antonio/Frédéric Dard font qu’aucune scène ne ressemble à la précédente. Même si l’intrigue policière n’est pas au premier plan de ce roman et qu’elle n’a que peu importance on le lit pas un San-Antonio pour cela. On l’aime pour sa logique qui n’arrive qu’aux dernières pages et qui démonte toute l’énigme en deux coups de cuillère à pot et surtout on l’aime pour ses talents de séducteur. Les hommes le jalousent et les femmes voudraient connaître le bonheur au moins une fois entre ses bras. Comme à chaque fois un vrai régal pour l’imagination et pour l’enrichissement du vocabulaire !
Critique écrite par Arsenik le 14/12/2005

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