Les huîtres me font bâiller

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Epoque(s) :

Edition : Fleuve Noir

Dépot légal : février 1995

Imprimeur : Imprimerie Bussière, Saint Amand

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Collection SA n°162Les huitres me font bailler back
Dessinateur 1er plat : A. Siauve

Sous-titre : Ouvrage reconnu d’inutilité publique
Six fois primé au concours de flatulences et borborygmes de Vichy.
Médaille d’or aux floralies hépatiques de Saint-Symphorin-sur-Coise .
Prix national des édicules bouchés de Dizimieu-les-Tronches.
Mention spéciale de l’Académie des Pétomanes aérophagiques.
Couronné parla Confrérie des Taste-burnes de Boulogne-sur-Seine.
Palme d’or de la Grivoiserie décernée par Mme la Comtesse de Paris.

En vente dans toutes les pharmacies et dans certaines librairies spécialisées dans ce que tu sais.

Citation:
L’obèse perd sa queue de vue.

Dédicace : A Gilbert Coudene et Patrick Commecy
et à toute l’équipe de « La Cité dela Création »,
ces magiciens qui font de l’illusion une réalité.
San-Antonio

Des années que j’avais pas revu ce crevard d’Ambroise, un flic qui avait mis un pied dans le Milieu et l’autre dans la gadoue. A l’époque, Béru, son beauf par mésalliance, lui avait flanqué la rouste du siècle.
Et puis, voilà que ce tordu réapparaît, toujours en pleine béchamel, avec un cadavre sur le toit de sa bicoque. On essaie de lui sauver la mise, Berthe et moi, mais quand t’as pas le fion bordé de nouilles, t’as intérêt à te retirer dans une lamaserie du Tibet. Moi je dis : y a des mecs, leur papa aurait mieux fait d’éternuer dans son mouchoir !

Ambroise, le beauf par alliance de Béru est revenu sur le devant de la scène ! Après un séjour à l’ombre pour vol, l’ex flic s’est rangé et tient un établissement hôtelier à Oléron. Malgré la haine que lui voue Bérurier, Broisie l’appelle au secours. Un appel désespéré auquel c’est San-Antonio qui va répondre présent.
San-Antonio arrive sur l’île avec Berthe (que vous apprécierez en femme à barbe quelques pages plus tard) dont le parfum embauma l’hélicoptère pour un bon moment. Le beau commissaire est un fin limier et la première chose qu’il fait est d’interroger Ambroise. Il faut lui tirer les vers du nez. Qui est l’homme dans la barque sur le toit ? Bien sur le beauf le connaît ! Un ex compagnon de cellule. Pas bon pour lui. Broisie lui raconte toute l’histoire, enfin ce qu’il en connaît : le mort était spécialiste de l’ouverture de coffre. Son dernier coup était de récupérer une enveloppe pour le compte dune femme qu’il avait rencontré au bar des aminches. Et c’est tout depuis Broisie s’est rangé des voitures et mène une vie pauvre de repenti.
C’est louche, très louche ! De plus le mort était déjà passé à dame avant de se prendre une balle dans le coeur. Et pour le « planquer » dans la barque de Broisie c’est bien que quelqu’un voulait lui faire porter le chapeau. C’était tordu à la base mais quand à l’avant-dernière page le lecteur comprend tout, l’histoire devient limpide.
Un vrai bon polar à la sauce San-Antonio dont le charme égale sa finesse de déduction et sa chance insolente. Mais le hasard n’est il pas le dieu des poulets ? Tous les ingrédients sont réunis : avec un magnifique mort, une femme mystérieuse, un débile qui aide à dénouer l’énigme, et bien sûr une jeune fille en détresse.
Critique écrite par Arsenik le 03/05/2007

En fin de livre, deux pages de publicité :
San-Antonio Œuvres Complètes (à paraitre le tome XXIV)
Dictionnaire San-Antonio

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