N°17 du 5 juillet 1948.
20 pages d’un format 32 cm sur 21 cm.
Prix : 15 Francs
Dessinateur 1er plat : D. Bellemin (Le Château de Ripaille en Sablais-série Sites et Merveilles de Savoie)
Rédacteur en Chef : Frédéric Dard
La nouvelle formule de cette revue vieille de 28 ans se veut être élégante, solide, instructive et souhaite apporter au lecteur les renseignements utiles concernant le tourisme,le transport et la vie savoyarde sous toutes ses formes. Bref, tout ce qui intéresse les Savoyards, hormis la politique. Cette revue veut demeurer le trait d’union entre les Savoyards de Savoie et les 50000 Savoyards « expatriés » à Lyon, dans le Sud-Est et les colonies.
Elle comporte toujours les rubriques suivantes :
Les Savoyards à Lyon, en France et à l’étranger
Echos, nouvelles et potins
et contient quelques pages de publicité, mais pas trop.
Ce numéro est riche en textes de Frédéric Dard. En plus de l’habituel éditorial, on y trouve un reportage et un conte.
L’éditorial est consacré aux funérailles de l’inventeur du cinéma Louis Lumière auxquelles aucune vedette du grand écran n’a assisté.
Le reportage traite du banquet des anciens Chasseurs Alpins de Lyon auxquels se sont joints ceux de Paris ( les 32ème et 116ème BCA). Le père de Frédéric Dard, Francisque, qui en faisait partie, est bien présent sur la photo. Frédéric profite de cette occasion pour évoquer Marcel-E. Grancher qui se battit en compagnie de la 133ème Division et termine, avec son style si particulier, en évoquant les pâquerettes poussant sur les champs de bataille : » Peut-être sont-ce les larmes des anciens rescapés qui fertilisent les sols de guerre. »
Le conte, quant à lui, exprime, à la manière poétique du jeune Frédéric Dard de 27 ans, l’évasion merveilleuse du quotidien procurée par une relation extra-conjugale avec une certaine Madame Pêche, qui a les joues de même couleur.