Collection SA n°116
Illustrateur 1er plat : Photo VLOO – Alain Delnom
Dédicace : A Jacques Martin,
Le plus brillant des « gones »,
qui me fait du bien à l’existence.
San-A.
Moi, tu me connais ? Je suis pas le genre de mec qui paie pour calcer une gonzesse. Mais j’appartiens pas non plus à l’espèce qui se fait douiller. Les écailles, je laisse ça aux vrais harengs. Alors, te dire ce qui m’a pris de marcher dans cette combine de cornecul, franchement je pourrais pas. Y a des moments, dans la vie, ou on perd les pédales. Note que j’en ai trouvé une chouette, chemin faisant, pour compenser. Si j’avais pu prévoir l’hécatombe qui découlerait de mes prouesses matelassières, je serais resté chez maman. Tu me crois pas ? Attends que je fasse le compte des allongés… Oh ! puis non : j’aurais pas assez de doigts.
Un très bon sana !
Un très bon cru des aventures de notre commissaire San-Antonio qui est ici en binôme avec son acolyte Bérurier (aucun des autres protagonistes habituels n’apparaît dans cette aventure) !
L’histoire est originale et nous balade entre l’Egypte et la Turquie.
Les moments de bravoures (essentiellement sexuels dans cet opus !) de Sana et de Béru sont toujours aussi bien développés et, en outre, les moments de réflexions philosophiques douces-amères sont plus nombreux qu’à l’accoutumée ce qui n’a pas été pour me déplaire.
La fin est assez … monstrueuse !
Un très bon moment de lecture.
Critique par JEANLEBLEU, le 13 octobre 2012