Illustrations : Roger Sam
Dédicace :
A Léopold BRUCKBERGER,
ce survol en rase-motte des îles du pêché.
Avec mon amitié fervente.
SAN-ANTONIO
Puisque le zizi est à l’ordre du jour, on va « en » causer.
Bien l’étudier, en long, en rond !
L’examiner sous tous ses aspects, dans toutes les circonstances.
Lui analyser le comportement, à la bébête qui monte qui monte.
L’apprivoiser. Faire sa plus ample connaissance.
On ira jusqu’au-delà des limites.
Vous n’en reviendrez pas, je vous promets.
Venez vite, mes chères et chers. Donnons-nous la main.
Si tous les gars du monde voulaient se tenir
par le scoubidou, on ferait une fameuse chaîne
d’arpenteurs autour de la terre. C’est ça : allons arpenter
les monts de Vénus ; que je sois le premier de cordée !
Et puisque notre destin commun est de finir
dans un trou, fasse le ciel qu’il ait du poil autour !
Les polices anglaise, belge, allemande, suisse, italienne et française doivent coopérer pour résoudre une mystérieuse épidémie qui frappe les grands de ce monde et les rend impuissants. San-Antonio, Bérurier et la marquise de la Lune se rendent tout d’abord au Royaume-Uni où le premier découvre rapidement que la source de cette épidémie est une pile au couillognum placée dans les sièges des victimes. Bérurier, lui, découvre que sa femme Berthe a le don miraculeux de rendre leur virilité aux victimes. L’équipe se rend ensuite dans chacun des pays concernés où certaines victimes n’ont pas retrouvé la pile incriminée : comme il a fallu utiliser pour eux des méthodes différentes, on peut espérer trouver une piste. Ce qui est le cas : la piste finit par révéler que la Mafia sicilienne est à l’origine de ce coup. En faisant pression sur l’un des chefs, la vie de San-Antonio est épargnée, mais l’Omerta menace l’aboutissement de l’enquête.