Collection SA n°165
Dessinateur 1er plat : A. Siauve
Sous-titre : Qui ne saurait constituer une nouvelle suite
A Autant en emporte le vent
Citations :
Les anglais sont les creux de nos reliefs.
Albert Benloulou
De nos jours, les cultivateurs sont
cultivés et les exploitants exploités.
Indurain : le gérant du Tour
Dédicace : A mon cher Antoine de CAUNES,
à qui je voue un amour paternel,
en lui souhaitant toutes les grâces auxquelles je pense,
et toutes celles auxquelles je ne pense pas.
San-Antonio
San Antonio est appelé pour enquêter sur le meurtre atroce de Lhours, un odieux officier de marine à la retraite. Celui-ci a en effet été retrouvé le matin par sa bonne espagnole, sauvagement assassiné dans son lit, son corps lacéré et déchiqueté comme par une horde de loups ? après avoir succombé à une panique en entendant hurler des loups la nuit précédente. Alors que San Antonio commence ses recherches et interroge les témoins, les catastrophes et les morts, se succèdent. D’abord Béru se prend les pieds sur une marche inégale de l’escalier, et se retrouve en mille morceaux. Puis le brancardier se prend les pieds dans le même trou du tapis qui fut fatal à Béru et plonge tête la première, pour finir par se fracturer le bassin. Son compagnon, le conducteur de l’ambulance, se répand en injures, et dans son énervement percute quelques instants plus tard un camion sur la route. Il meurt sur le champ. Enfin, San Antonio retrouve Maria, la femme de ménage, morte quelques heures plus tard, la tête fracassée au bas de l’escalier de pierre de la maison sinistre. San Antonio n’est pas loin de croire à de la sorcellerie, tant la maison du commandant paraît terrifiante. Puis, en allant explorer les alentours, il découvre deux autres macchabées, celui du couple des voisins. Que veulent dire ces meurtres en série ?
Des loups dans Panam ! Vous y croyez, vous ? Des loups auraient envahi Pantruche et hurlent chaque nuit de pleine lune ! Pourtant Béru découvre le cadavre, ou plutôt ce qu’il en reste, d’un vieux militaire qui toutes les pleines lunes entendait des loups hurler.
Quand la police et les ambulanciers envahissent la maison du mort pour investiguer c’est l’hécatombe : un suicidé, un blessé (Béru), un second blessé (l’ambulancier), un mort (le second ambulancier) et deux blessures par balles qui touchent Matthias, et surtout notre commissaire tant aimé, j’ai nommé San-Antonio. Un balle se loge dans l’un de ses soufflets. Sa pauvre femme de mère le veille à l’hôpital, mais sa conscience professionnelle le fait s’enfuir de l’hôpital pour continuer l’enquête en parallèle de l’enquête officielle.
De la sorcellerie ! Vous y croyez ? San-Antonio arrêtant un fantôme sous un clair de pleine lune ! En tout cas il y a du mystère dans l’air, surtout quand le Gros disparait alors qu’il a le dos en compote. Aucune nouvelle, rien ! Seul indice : il a pris un taxi en bas de chez lui pendant que Berthe était surement chez son coiffeur ! C’est Félicie qui va « enquêter » pour le compte de son fils unique et préféré pour retrouver le pétomane. Et elle va se montrer à la hauteur de son fiston !
Critique écrite par Arsenik, le 03/02/2006
En 1ère page, publicité pour la réédition de « Mausolée pour une garce»