On demande un cadavre

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Edition : Jacquier, Lyon

Dépot légal : 1er trim. 1951

Imprimeur : Imprimerie du Puits-Pelu, Jacquier et Cie

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158 pages de format 11 sur 18 cm
Prix : 120 f.

N°1 de la Loupe-Collection Policière.
Dessins intérieurs de Roger Sam.

Sont annoncés les 3 livres suivants:
N°2 : 28 minutes d’angoisse
N°3 : Le tueur aux gants blancs
N°4 : Miss Croque-Monsieur

En fait les 2 premiers paraitront bien, mais avec une numérotation inversée, tandis que le 3ème ne verra jamais le jour.

Deux gangsters américains travaillant pour un mafioso de même nationalité, Alfredo Seruti, doivent déterrer un cadavre fraîchement inhumé dans une paisible petite ville de la campagne côtière anglaise pour récupérer un papier important pour leur employeur. À leur arrivée, stupeur : ils trouvent le tombeau vide. Evaporé le macchabée ! Le corps de Peter Lanshill, savant de renom mort par accident en nettoyant son arme, a disparu. Craignant la colère de leur patron, les truands rendent visite au gardien du cimetière en se faisant passer pour deux policiers. Ils apprennent qu’une belle et élégante dame, venue la veille dans une grande voiture bleue, a demandé des renseignements sur l’emplacement de la tombe pour s’y recueillir avant de repartir.
Ils font remplir au gardien une fausse déclaration mettant en cause des visiteurs venus dans une voiture bleue pour l’agresser. Au terme de l’interrogatoire, ils le tuent et placent la fausse déclaration sous son oreiller. Ils espèrent ainsi que la police retrouvera sans peine cette voiture bleue et sa belle propriétaire pour le plus grand avantage de leur patron.
Qui est Peter Lanshill ? Pourquoi a-t-on fait disparaître son cadavre ? C’est dans une course-poursuite opposant le mafioso Seruti aux services secrets de Sa Majesté que nous l’apprendrons.

C’est un roman policier avec des truands à la fois maladroits, chanceux, et pas totalement antipathiques. Frédéric Dard joue sur le contraste entre les truands américains et la société anglaise. Le légendaire flegme britannique est confronté à la nonchalance et à la familiarité des mafiosi, le langage policé des autochtones à l’argot nord-américain. Le livre étant largement dialogué, le contraste est saisissant dès les premières pages. Outre ces passages, Frédéric Dard décrit les lieux et les conditions atmosphériques (Royaume-Uni oblige !) dans un style beaucoup plus académique, ce qui prouve, s’il en était besoin, qu’il savait aussi faire dans le roman classique.

On peut aussi trouver une autre édition un peu différente résultant probablement d’une erreur au niveau de l’imprimerie.
Les différences portent sur plusieurs aspects :
– couverture avant : les couleurs sont inversées – MAXEL BEETING est écrit en vert au lieu de jaune. ON DEMANDE UN CADAVRE est écrit en jaune au lieu de vert. Le dessin dans La Loupe est sur fonds jaune et non pas vert. COLLECTION POLICIERE est en jaune au lieu de vert.
– couverture arrière : Il n’y a pas d’encadrement vert autour du texte.

Enfin, citons aussi une édition rarissime avec une autre couverture de couleur rouge et noire (voir On demande un cadavre)

On demande un cadavre RARE

Ce roman a été réédité une 1ère fois chez Fayard  Noir en 2006. L’auteur est indiqué sous le nom de Frédéric Dard alias Max Beeting .
Il y a une légère erreur puisque le pseudonyme du roman d’origine est Maxel Beeting et non pas Max Beeting. Max Beeting a été utilisé par Frédéric Dard pour un autre roman « La Mort silencieuse ».

On demande un cadavre

Puis une seconde réédition en juin 2008, toujours chez Fayard, mais dans la Collection Points avec le n°1960. L’auteur est indiqué sous le nom de Frédéric Dard sans mention du pseudonyme.
Belle photo couverture de Caroline Chambeau.
Impression Bussière.
Prix: 5,50 €.
A noter que cette réédition a été réalisée avec le concours de l’Association des Amis de San-Antonio.
On trouve au 4ème plat une belle phrase de Jean Cocteau à propos de l’écriture de Frédéric Dard:
« Une écriture en relief qu’un aveugle pourrait lire avec la peau des doigts ».
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