158 pages avec une couverture débordante de format 11,8 sur 18.
Prix : 120 F
Cette édition est une vraie rareté.
Il existe une autre édition du même style dans la série La Loupe : 28 minutes d’angoisse.
Il semble qu’il n’y ait que 2 exemplaires connus à ce jour.
Pas de texte au dernier plat.
Ce roman, avec exactement la même pagination, est le n°1 de la Collection Policière la Loupe.
Deux gangsters américains travaillant pour un mafioso de même nationalité, Alfredo Seruti, doivent déterrer un cadavre fraîchement inhumé dans une paisible petite ville de la campagne côtière anglaise pour récupérer un papier important pour leur employeur. À leur arrivée, stupeur : ils trouvent le tombeau vide. Evaporé le macchabée ! Le corps de Peter Lanshill, savant de renom mort par accident en nettoyant son arme, a disparu. Craignant la colère de leur patron, les truands rendent visite au gardien du cimetière en se faisant passer pour deux policiers. Ils apprennent qu’une belle et élégante dame, venue la veille dans une grande voiture bleue, a demandé des renseignements sur l’emplacement de la tombe pour s’y recueillir avant de repartir.
Ils font remplir au gardien une fausse déclaration mettant en cause des visiteurs venus dans une voiture bleue pour l’agresser. Au terme de l’interrogatoire, ils le tuent et placent la fausse déclaration sous son oreiller. Ils espèrent ainsi que la police retrouvera sans peine cette voiture bleue et sa belle propriétaire pour le plus grand avantage de leur patron.
Qui est Peter Lanshill ? Pourquoi a-t-on fait disparaître son cadavre ? C’est dans une course-poursuite opposant le mafioso Seruti aux services secrets de Sa Majesté que nous l’apprendrons.
C’est un roman policier avec des truands à la fois maladroits, chanceux, et pas totalement antipathiques. Frédéric Dard joue sur le contraste entre les truands américains et la société anglaise. Le légendaire flegme britannique est confronté à la nonchalance et à la familiarité des mafiosi, le langage policé des autochtones à l’argot nord-américain. Le livre étant largement dialogué, le contraste est saisissant dès les premières pages. Outre ces passages, Frédéric Dard décrit les lieux et les conditions atmosphériques (Royaume-Uni oblige !) dans un style beaucoup plus académique, ce qui prouve, s’il en était besoin qu’il savait aussi faire dans le roman classique.