Revue de 48 pages de format 11,3 sur 17,8, avec beaucoup de textes sérieux, fondée certainement par Frédéric Dard en janvier 1949 et illustrée par son beau-frère Roger Sam.
Prix:30 fr
A ma connaissance il ne sortit qu’un seul numéro !
Cela est certainement dû au fait que Frédéric Dard a déménagé vers la région parisienne (Meulan Les Mureaux) quelques mois après.
Le Comité de Direction éphémère était composé de:
Jean de Rouville, illustre inconnu
Georges Adouard,patron d’une usine de tampons à récurer à Lyon (une publicité pleine page pour cette entreprise figure en fin de la revue)
Frédéric Dard
et Raphäel Egée (est ce le co-auteur avec le Chef Jöel Meslin du livre « Les huitres, ça se cuisine aussi »?)
Assez bizarrement, Roger Sam n’en fait pas partie. C’est cependant lui qui ornera cette revue avec ses dessins.
On retrouve des contributeurs connus comme le Professeur Locard, Max-André Dazergues, Jacques Grancher et son père Marcel Grancher, le Docteur Brunerie et bien sur Frédéric Dard.
Voici la liste des textes :
Bonne année, bonne santé, par Jean Marsac avec l’avant-propos suivant : Le plus vache des chansonniers vous présente ses pronostics pour 1949.
Le spiritisme n’est plus clandestin, par Xavier Salomon, jeune journaliste plein de talent.
La morphologie au service de la Police, par P. César, Détective pour lequel une publicité pleine page figure au début de cette revue.
Union Mondiale ou Chaos,par Jean de Rouville.
L’Art lyrique décadent, par Maurice Vacle, Directeur des « Arts à Lyon ».
Criminalistique, par le Professeur Locard, l’homme qui a bouleversé les méthodes policières.
Ski d’aujourd’hui par Jacques Morlins, brillant journaliste habitant à Grenoble.
9 secondes dans la vide, extrait des « Mémoires » de Pierre Ramousse, l’un des plus anciens parachutistes français qui participa à de nombreuses campagnes pendant la guerre 1939-45 et créa plusieurs centres et écoles de parachutage en France et en Afrique.
Au fil de l’eau (En remorqueur de Lyon à Arles), par Cl. Berlet, pseudonyme probable de Frédéric Dard- voir commentaire en fin de texte
Le crime ne paie pas !, par Charles Grenier, chroniqueur des faits divers sensationnels au « Progrès ».
La corrida, par Marcel-E. Grancher (De l’Académie de l’Humour)
Quelques films français, par Jean Clère, passionné de radio et de cinéma.
Rencontré sur mon chemin, par Frédéric Dard, un reportage sur l’Amazone des Arènes Conchita Cintron qui conduit à la rencontre inopinée avec Pablo Picasso. Frédéric avait déjà publié, quelques mois plus tôt, un grand reportage sur cette femme torero dans l’Echo de Savoie n°23.
Prestige de Paris, par le Docteur Brunerie, excellent poète, brillant conférencier et qui possède l’esprit d’un pamphlétaire.
Echos de la Capitale, par Jacques Robert, romancier de classe, lauréat du Prix du tabou pour « Mars Octobre ».
Par ci par là, non signé
L’age des Gondoles, par Max-André Dazergues, le plus fécond des nos auteurs de romans policiers, mais aussi d’amour.
Poète ! Prends ton luth…, par René Laplace, brillant poète et directeur plein d’initiatives louables.
Encore « Lui », par Jacques Grancher, fils de Marcel, jeune et brillant journaliste.
La présentation des auteurs, telle qu’indiquée, a été écrite par Frédéric Dard.
Lorsque l’on compare le sommaire de ce numéro avec ce qui est annoncé sur le 1er plat, on constate l’absence de Poljan et de Denise Bichambis, mais on trouve le texte non annoncé « Au fil de l’eau », signé Cl. Berlet, sans présentation de l’auteur!
Je soupçonne qu’il s’agit d’un texte de Frédéric Dard, avec son style reconnaissable, écrit sous pseudonyme , Cl. Berlet devant correspondre à Claudia Berlet, grand-mère de Frédéric.
Merci à L’Oncle Archibald (voir son blog dans mon site amis) et au couple Kauffmann pour m’avoir signalé l’existence de cette revue quasi impossible à trouver.