Collection S.A. 60 (n°91 par chronologie)
Illustrateur 1er plat : Photo VLOO – SAUVERZAC
Dédicace : Si San-Antonio n’existait pas,
je l’aurais inventé.
Frédéric DARD.
« Une supposition que Béru soit promu commissaire et que San-Antonio redevienne simple inspecteur.
Une supposition que le Gros se serve de Marie-Marie, et la déguise en bonzesse pour étudier les agissements d’une secte bizarre.
Une supposition que Pinaud ne soit pas enrhumé, pour une fois, et qu’il identifie l’odeur de la naphtaline.
Une supposition qu’un boulevard fort cossu soit consacré à la sucette.
Et bouge pas, c’est pas fini : une supposition que t’achètes ce livre. Hein ?
Alors, là, c’est pas compliqué, tu fais comme mes z’héros : tu suces ! »
Sucettes marseillaises
Ca dézingue à tout va dans sucette boulevard, des quidams qui se font dessouder, Sana qui reçoit un avis comme quoi ca va barder à Marseille. Promptement rendu sur place, au resto le » Pompon rouge », sana est sauvé in extrémis par Pinaud d’une dextérité éblouissante au revolver. De fil en anguilles dixit Béru l’enquête mène tout ce beau monde sur les pistes d’un vendeur de sucettes bien compromettantes.
Tout ça avec Béru qui prend le rôle et le titre de Sana, eh oui il devient le temps d’une journée Monsieur le Commissaire Béru, Sana devient inspecteur aux ordres de Béru qui cadre bien ses nouvelles responsabilités. Marie- Marie se trouve impliquée dans cette enquête et fait don de sa personne, puisqu’elle se fait bonzesse.
De rebondissements en rebondissements, Sana résout cette enquête méridionale non sans faire don de sa personne.
Un Sana fidèle au moule Dard, mais qui pêche un peu dans le rythme et dans la nature du récit. On perd le fil car l’hameçon ne nous accroche pas comme il faut, là où ça fait du bien. Toujours de bons jeux de mots, mais loin d’être le meilleur du cru Sana.
On ne prête qu’aux riches…
Critique par Hexagone, le 23 octobre 2008