198 pages de format 13 sur 21,5 cm
Prix : 20,50 €
A coté de l’action, du cul et des calembredaines, Frédéric Dard se met à nu dans les San-Antonio lors de ses coups de gueule ou de ses coups de coeur et nous livre sans réticence ses opinions. Les énigmes majeures de l’humanité, la vie, la mort, l’infini, l’éternité sont fréquemment évoqués dans les digressions ou bien au détour d’une page. mais c’est le temps qui va se révéler pendant plus de quarante ans la véritable obsession du romancier.
C’est ce que nous montre Bernard Lathuille qui est allé puiser dans 117 San-Antonio petit format et dans 13 Hors-Série ou grands formats pour en extraire tout ce qui touchait au temps.
Au terme de cette étude, il ressort que Frédéric Dard a toujours hésité entre la révolte et la subordination vis-à-vis du temps et a été perpétuellement tiraillé entre la frénésie de l’action et l’immobilisme recueilli. Même la vision de la mort s’avère ambivalente. Elle peut être séjour de quiétude ou fatalité sinistre : elle provoque indifféremment répulsion et fascination.
L’amour, c’est la surprise majeure qui illumine la grisaille du parcours terrestre.
Voici le sommaire de ce livre très intéressant où chaque chapitre est précédé d’une citation de Frédéric Dard toujours extraite de l’ouvrage Je le jure.
– Le temps m’obsède quoi que je fasse.
– La vie, c’est quoi ? C’est le noeud papillon de Gnoli, à la fois extraordinairement quotidien et funèbre. C’est un instant qui s’éternise.
– La mort, il n’y a pas une heure qui s’écoule sans que j’aie une pensée pour elle.
– L’enfance, je n’en suis pas revenu.
– Où tu aimes, où tu te butes, c’est tout.
– La vie, c’est quoi ? C’est des moments.
S’il y a un Dieu, il est avant tout sur Terre.
Et voici l’introduction et la conclusion de cet ouvrage.