Ce livre relate le procès de Charles Maurras, fervent soutien du régime de Vichy, qui se tint à Lyon les 24, 25, 26 et 28 janvier 1945 qui se termina par sa condamnation à la réclusion perpétuelle et à la dégradation nationale.
Henriette Chandet termine son livre par ces phrases :
« E finita la commedia. Maurras, qui tient serré contre lui un énorme dossier,
grimpe dans la voiture cellulaire qui le remporte vers sa prison. Autour
de celle-ci, des fidèles montent la garde. Au cas où certains communistes,
fâchés du verdict, auraient eu l’idée de préparer un attentat. Dans la nuit,
un camion quittera Lyon avec, à son bord, les deux condamnés. Direction :
l’Auvergne. Et très exactement la Maison centrale. De Riom. »
Charles Maurras, né en 1868 est un journaliste, essayiste, homme politique et poète français, théoricien du nationalisme intégral.
Il a dirigé le journal « L’Action française », fer de lance du mouvement Action française autour notamment de Léon Daudet, Jacques Bainville et Maurice Pujo.
Son grand talent littéraire le conduisit à être élu à l’Académie française le 9 juin 1938.
Il compta parmi ses soutiens des intellectuels comme Georges Bernanos, Jacques Maritain, Thierry Maulnier, Philippe Ariès, Raoul Girardet et la droite littéraire de l’après-guerre dont Roger Nimier, Jacques Laurent, Michel Déon et Antoine Blondin.
Avec plus de dix mille articles publiés entre 1886 et 1952, il fut le journaliste politique et littéraire le plus prolifique de son siècle.
Il nous quitta en 1952.