J’suis comme ça

Genre(s) :

Epoque(s) :

Edition : Fleuve Noir

Dépot légal : 3ème trimestre 1960

Imprimeur : Imprimerie Foucault

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Fleuve noir Spécial Police n°233
Prix : NF 2,40
Dessinateur 1er plat : Michel Gourdon

Dédicace : A André et à Andrée Granier
grâce auxquels on peut me traiter
de « vendu ».
En toute amitié.
S.A.

Y en a d’autres qui sont autrement, mais moi, que voulez-vous, j’suis comme ça ! Vous le savez, je suis habitué aux coups les plus durs et les plus vaches. Mais celui qui m’arrive sur le coin de la hure est le plus bas que j’aie jamais encaissé : on a kidnappé Félicie !
Si vous n’avez jamais vu un San-Antonio féroce, un San-Antonio effrayant de colère, vous allez être servis ! Avec Béru, on s’est bien juré que le premier des ravisseurs de ma mère qui nous tombera sous la paluche aura droit à une concession au Père-Lachaise…Qu’on se le dise !
Félicie, la brave femme de mère de votre commissaire préféré a disparu ! Enlevé ! Kidnappé ! En perdant Félicie, San Antonio perd tous ses repères. Le seul qui reste est Béru, ce bon gros Bérurier sans qui San-Antonio n’est rien. Ensemble, ils partent à la recherche de madame Félicie en se promettant d’envoyer au Père-Lachaise ceux qui ont osé toucher à l’intouchable.
De retour de mission à Barcelone où San-Antonio a récupéré des documents intéressant les services secrets français, il s’accorde un moment de repos à Saint-Cloud auprès de sa brave femme de mère. Tandis que celle-ci mijote une blanquette qui ravira les papilles de notre commissaire gastronome, il se rend au tabac du coin s’acheter des sèches. A son retour le jardinier est assommé dans le jardin, les oignons brûlent dans la poêle et Félicie n’est plus là !
Le coup de fil ne tarde pas : les documents contre la vie de Félicie ! Mais San-Antonio étant plus qu’intègre fait remettre au Vieux l’enveloppe par Pinaud et Mathias et part à la recherche de Félicie.Une course-poursuite contre le temps et les truands amènera Béru, SA et Mathias jusqu’à Dijon, puis à Berne, à l’ambassade de Pleurésie d’où le commanditaire tire les ficelles de cette histoire d’espionnage et de kidnapping.
Un roman plus court que les autres sans véritablement une enquête ni d’action d’héroïsme de notre commissaire. Sans Féloche, on sent bien qu’il a perdu toutes ses marques et pour une fois se laisse porter par ses coéquipiers et surtout par Béru. Béru qui, une fois n’est pas coutume, va prendre un bain et porter un smoking (c’est à voir au moins une fois dans sa vie).
Critique écrite par Arsenik le 25/07/2005

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