N°2 du 28 février 1950
62 pages de format 13,5 sur 18,5 cm
Prix : 120 fr
Cette revue a été créée début 1950 par Jacques Grancher et Frédéric Dard qui constituent à eux deux le Comité de Direction.
Ce deuxième numéro publie les textes de trois auteurs, mais cinquante-quatre pages sur soixante-deux sont consacrées au poète suisse Henri Pierre qui n’a rien publié jusqu’alors et a envoyé ses « Carnets blancs » à la revue.
Le but de cette revue, comme précisé dans l’éditorial, est double :
– présenter aux lettrés une Revue rédigée et conçue du mieux possible avec les collaborations des plus grands auteurs modernes
– soumettre au jugement d’une élite, avant celui du grand public, de jeunes talents que nous souhaiterions aider.
Comme pour le précédent numéro, le nom de Frédéric Dard apparait en deuxième position sur la couverture juste en dessous de celui de Henri Pierre, mais en caractères deux fois plus petits.
Le troisième auteur, Paul Bay, publie un poème intitulé « Le fol aux piers [sic] agiles » qui occupe deux pages.
Le texte présenté par Frédéric Dard sur deux pages est une critique d’une pièce de théâtre d’Albert Camus intitulée « Les Justes » créée au Théâtre Hébertot le 15 décembre 1949. Dans cette critique, Frédéric Dard trouve que c’est du « mauvais théâtre » tout en reconnaissant qu’il s’agit de « bonne littérature ».