Collection S.A. 6 (n°81 en chronologie)
Illustrateur 1er plat : Photo FRANCISCO HIDALGO
Dédicace : A Patrick Siry,
qui assure une partie
de mes rameaux,
Tendrement
S.-A.
Dis, tu connais la nouvelle ? Je vais me marier ! Non, non, c’est pas du bidon : je suis sur le point de convoler. Tu me vois, loqué en convoleur de charme ? Ça va faire couler de l’encre, entre autres, non ? San-A.-la-bague-au-doigt ! Lui qui arborait plutôt un parabellum en guise de bijou. Enfin : mieux vaut tiare que jamais, comme l’affirme le pape auquel je rends un sacré service dans ce livre. Et dire que si Béru n’avait pas eu un pote cardinal, rien de tout cela ne serait arrivé… Surtout me raconte pas que tout ce bigntz est impossible. Car tu vois, pour en avoir le coeur net, j’ai essayé. Et tu sais pas ? On peut !
Amusant, mais…
…mais pas un des meilleurs romans de la série. « J’ai essayé : On Peut ! » (titre amusant) comporte de bons moments, et son intrigue, qui mêle papauté, complot, intrigue amoureuse (San-A tombe lentement mais sûrement amoureux d’une jeune femme, Zoé, impliquée dans l’affaire : on retrouvera Zoé dans « Un Os Dans La Noce », dont le début est la suite de ce roman) et délires en tous genres. C’est assez soûlant de, très souvent, lire les délirades martiennes de l’auteur, qui prétexte dès le départ (c’est le principal délire de ce roman) que San-Antonio vient de Mars. A force d’à force, ça soûle assez, ces allusions débiles.
Malgré ça, on lit le roman avec plaisir pour peu qu’on soit fan. Bérurier y est déchaîné, de même que Pinaud, qui se retrouve momentanément en Paul VI. Amusant, mais pas un grand cru de San-Antonio.
Critique par Bookivore, le 14 octobre 2009
Citation : Déjà je marchais en amazone avec une copine voiturée. On faisait la porte Maillot, en lisière du Bois.