928 pages de format 15 sur 21,5 cm
Cette édition revue et augmentée préparée par quatre universitaires consacre 4 pages à San-Antonio.
Le genre du livre (roman policier, roman d’espionnage) n’a que très peu d’importance, puisque le lecteur qui consomme du San-Antonio sait que l’action proprement dite tiendra le moins de place possible, pour la céder à une fantaisie verbale sans frein dans les meilleurs passages.
On peut y voir une synthèse et une refonte habiles de l’humour absurde de Pierre Dac, de la fantaisie d’un Queneau ou d’un Vian, du torrent célinien et de beaucoup d’autres formes d’humour.
Le genre a si peu d’importance que les héros (San-Antonio, Béru, Félicie, Marie-Marie) peuvent quitter le roman d’aventures pour aller faire des incursions du coté de l’Histoire de France ou du monde des vacances (Les vacances de Bérurier).
Une petite étude de décorticage d’un extrait de « Un éléphant, ça trompe » est réalisée.