Livre de 568 pages de format 15 sur 24
Prix : 23 €
Fred Hidalgo, journaliste amoureux de la chanson a su tisser des liens privilégiés avec le chanteur à succès, mais secret, Jean-Jacques Goldman.
Cela a abouti à cette belle biographie de Goldman, nourrie d’entretiens recueillis sur trois décennies, qui se lit très facilement.
Comme en témoigne le lexique des personnes cités qui s’étale sur 7 pages en fin du livre, Fred Hidalgo parle de beaucoup de monde dans ce livre, surtout des chanteurs, mais pas uniquement.
Il fait aussi référence de nombreuses fois à Frédéric Dard et mentionne Odette et Patrice.
En 2003, Patrice Dard avait en tête un projet de comédie musicale et il avait demandé à Fred de contacter Jean-Jacques Goldman pour écrire la musique de son livret, comme l’avait fait en 1965, Charles Aznavour pour le livret Monsieur Carnaval écrit par Frédéric Dard.
Ce projet n’a malheureusement pas abouti.
A la rentrée 1997, Fred et Mauricette retrouvent un dimanche soir Frédéric Dard et, à un moment donné, parlent de la chanson.
Les fondamentaux de Frédéric : « Trenet, Piaf qui voulait qu’il écrive pour elle, Brassens, Brel (il était à sa dernière à l’Olympia et l’avait même rejoint ensuite dans sa loge !), Ferré, Boby Lapointe ; et puis Aznavour, Barbara, Nougaro, Perret,Tachan… Des nouveaux talents qu’il appréciait comme Nilda Fernandez : « Lorsque je l’ai entendu chanter Madrid Madrid, j’ai ressenti dans cette chanson quelque chose de déchirant qui est allé me gratouiller le fond de l’âme. » Et des phares de la chanson actuelle : « Jonasz est un type que je considère comme important, ses chansons me font vibrer. J’adore les chansons de Renaud. Et Souchon, Cabrel, Goldman sont évidemment de grosses pointures que j’apprécie beaucoup ! »
C’est à ce moment que Fred tend à Frédéric Dard le livret de l’album de Goldman « En passant », ouvert à la page de « Bonne idée », la 2ème chanson :
« Y avait du soleil, des parfums, de la pluie
Chaque jour un nouveau réveil, chaque jour une autre nuit
Des routes et des motards et des matches de rugby
Des spaghetti, Frédéric Dard et Johnny Winter aussi… »
Au moment où son regard s’est posé sur son nom, il s’est subitement embué de cette tendresse infinie qui n’appartenait qu’à lui.
Le principe d’une rencontre avec Goldman est alors décidé, mais Fred n’arrive pas à concilier les agendas chargés de ces deux célébrités. Le rendez-vous est maintes et maintes fois reporté, mais il aura quand même lieu sous une forme particulière d’une interview de Goldman sur RFI en avril 1998 au cours de laquelle Frédéric Dard est intervenu par téléphone.
Après être resté muet de surprise pendant quelques instants, Jean-Jacques Goldman retrouve la parole et le courant passe immédiatement entre les deux hommes.
Le texte intégral de l’interview est retranscrit dans le livre.
Le monde étant petit, on apprend en passant que Ruth, la mère de Jean-Jacques Goldman était une copine d’enfance d’Odette Damaisin à Lyon. Odette a épousé Frédéric Dard en octobre 1942.