Il existe deux cartes postales consacrées à ce film.
Celle du haut porte la référence EDC 933 VIS.1 et celle de droite, illustrée par Brenot, la référence EDC 1026.
Date de sortie : 13 août 1958
Réalisateur : Yves Allégret, d’après une idée de José Bénazéraf
Acteurs : Daniel Gélin, Hildegarde Neff, Daniel Sorano, Jean Lefebvre, Frédéric O’ Brady, Barbara Brandt
Scénario : José Bénazéraf, Frédéric Dard et Maurice Aubergé.
Dialogues : Maurice Aubergé
Production : Les Films Univers
Hambourg, 1943. Pierre Louviers est prisonnier de guerre et chaque jour, sur le port où il travaille, une jeune fille lui apporte cigarettes et sourires, c’est Maria. « La lumière, c’était elle » se souvient Pierre lorsque, quinze ans plus tard, son bateau, « Le Nantais », fait escale à Hambourg.
Georges et Jean-Marie, ses camarades, sont décidés à faire la fête toute la nuit avant de reprendre la mer. Pierre, lui, espère retrouver Maria dont il serre dans sa main la broche gardée en souvenir.
La ville a été reconstruite et un building se dresse à la place de l’immeuble où vivait la jeune fille. Déçu, Pierre rejoint ses amis dans un cabaret, le « Bikini », où deux catcheuses se livrent un combat acharné… dans la boue.
Après le match, les spectateurs sont invités à nettoyer les lutteuses. Pierre passe une éponge sur le visage de celle qu’on appelle Gilda et découvre… Maria !
Les deux jeunes gens évoquent leur passé. Maria est devenue entraîneuse et Pierre ne peut masquer sa déception jalouse.
Alors qu’il malmène un de ses « clients », Maria quitte le cabaret et monte dans une voiture. Pierre la suit en taxi jusqu’au port quadrillé par la police. Elle est interpellée dans un bouge : on l’accuse d’avoir introduit en contrebande son manteau de fourrure. Pierre vient à son secours en acquittant, avec l’argent que lui ont confié Jean-Marie et Georges, le montant des droits de douane.
Maria emmène Pierre chez elle. Et, passé le moment des reproches et des malentendus, vient enfin celui de l’amour…
En ville, Georges et Jean-Marie achèvent leur tournée des bars. Ils ont dû emprunter pour boire et attendent le retour de Pierre. Au petit matin, quand celui-ci réapparaît, les trois amis n’ont plus qu’à courir jusqu’au « Nantais » pour fuir leur créancier.
L’homme, lancé à leurs trousses, poignarde Pierre resté sur le quai. Perdant son sang, le blessé se traîne jusqu’à la porte de Maria et meurt, laissant échapper la broche qu’il serrait dans sa main.
Dans la chambre, convaincue que Pierre ne reviendra plus, Maria avale le contenu d’un tube de somnifère…
Un grand merci à l’ami Jean-François Pribile qui m’a signalé l’existence de la carte postale de droite peu courante.