Alerte ! Pétrole !

Auteur(s) :

Epoque(s) :

Edition : Arts et Créations, Paris

Dépot légal : 1958

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Ce roman de Pierre Jack Tollet est dédié à Frédéric Dard avec le texte suivant :

à Frédéric Dard…
dont je voudrais bien, avoir le talent de conteur.

Frédéric Dard avait l’année précédente dédié son roman Les anges se font plumer à Pierre Tollet.

C’est à partir de 1950 que les premiers romans de Pierre Jack Tollet sont publiés. Il s’agit de romans policiers qui respectent encore une fois les « canons » de la littérature populaire en mettant en scène un personnage récurrent, l’inspecteur Liotard. Deux sont publiés par Presse-Expansion, une édition d’après-guerre d’abord spécialisée dans le fascicule. Les couvertures sont toutes deux illustrées par l’auteur et l’on reconnaît sur l’une d’elles l’esquisse du futur Pignouquet.
Ces deux premiers romans seront réédités à la Pensée Nouvelle avec des jaquettes de Roger Sam.
Les deux romans suivants, La Mort n’avait pas faim et Meurtre en soucoupe volante sont publiés à la Pensée Nouvelle pour le premier et à la Pensée Moderne, une variante de l’édition précédente, pour le second. Ces éditions sont dirigées par Jacques Grancher (le fils de l’écrivain populaire Marcel-Etienne Grancher) et c’est sous une couverture de Jef de Wulf, un illustrateur bien connu des amateurs de science-fiction des années 1950, que paraissent ces deux romans. Dans Meurtre en soucoupe volante, Pierre Tollet entraîne son héros dans l’unique incursion qu’il fera dans l’univers de la science-fiction. Ce récit présente de plus la particularité d’avoir eu un tirage de tête de 10 exemplaires auxquels était jointe une illustration originale de l’auteur lui-même, réalisée à l’encre de chine. Un petit OVNI précieux de la littérature conjecturale de l’époque.

Vous trouverez ci-dessous un article sur Pierre Jack Tollet qui mentionne le salon mondain que celui-ci avait créé dans l’Hôtel de la Fuvelle à Malbuisson. Ce salon était fréquenté, entre autres, par Frédéric Dard, André Breton, Alain Delon, Annie Girardot, Catherine Deneuve.
Frédéric Dard connaissait bien cet hôtel puisqu’il y venait déjà  en 1955 pour écrire quelques romans de Marcel Prêtre (Voir Lettre de Marcel Prêtre).

Un grand merci à l’ami Philippe Aurousseau qui m’a signalé ce livre et a écrit l’ensemble du commentaire ci-dessus.

 

 

 

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