126 pages de format 10 sur 15 cm.
Prix : 4 F
Ce petit livre, préfacé par Jean Orizet, rassemble les pensées les plus drôles des personnalités comme Sacha Guitry, Jean Yanne, Coluche, Woody Allen, Philippe Bouvard, mais aussi le Général de Gaulle, Georges Wolinski, Jacques Dutronc, George Bernard Shaw, et des dizaines d’autres.
On y recense vingt-quatre pensées de Frédéric Dard – j’ai mis en gras celles qui me plaisent le plus :
L’amour? On s’enlace.
Les hommes s’imaginent faire des enfants, alors qu’ils ne font que des hommes.
Je suis sur que je mourrai des suite d’une longue convalescence.
Les cimetières sont éclairés au néant.
La devise des Kennedy. Ne pas se laisser abattre.
Je préfère mourir du cholestérol que de faim.
La plupart des écrivains font leurs livres chiants pour faire croire qu’ils sont longs.
Le cercle n’est qu’une ligne droite revenue à son point de départ.
Il n’est pas absolument nécessaire d’être con pour vivre parmi les cons. J’ai essayé, on peut!
Je suis gaucher de la main droite.
A force d’être déçu par les autres, je finirai bien par croire en moi.
Le sexe masculin est ce qu’il y a de plus léger au monde. Une simple pensée le soulève.
Une femme doit toujours avouer son âge quand il lui va bien.
Sa femme est encore bien pour mon âge.
Ma femme est jeune, j’ai toute sa vie devant moi.
Le pétomane est mort. Pet à son âme.
Ne pas pouvoir revenir en arrière est une forme de progression.
Etre est plus indispensable qu’avoir. Le rêve, c’est d’avoir de quoi être.
Si j’étais riche, je ne ferais que ça!
Traiter son prochain de con n’est pas un outrage, mais un diagnostic.
Il roule en Cadillac parce que le métro se paie comptant.
Les jours passent lentement à une allure folle. (Note du rédacteur :que voila un bel oxymore!)
Le bonheur d’un con fait toujours peine à voir.
J’ai une gueule de bois qui intéresserait un sculpteur.